Marie-Edith Charnie Robinne me raconte : » Un personnage s’impose. Puis la couleur. Un décorum fait d’éléments qui semblent disparates mais dont nous nous doutons bien qu’ils racontent quelque chose. Ils forment un tout, un ensemble composite qui « illustre » le héros de la photo. Ces manies, ses envies, ses goûts. Simple illustration ? Pas si sûr ! Plutôt un dévoilement sous la forme d’une surenchère. Dominique Azambre compose avec le décor, les accessoires, le costume. Il se fait bidouilleur et crée, met en forme, colle, tricote, créant les costumes et les accessoires de ses héros. Dominique Azambre assemble l’inassemblable et donne à voir des créatures métaphoriques. Que disent-elles ? À qui s’adressent-elles ? Elles semblent vouloir dévorer le monde, hurler une rage sans fin, une colère assourdissante à moins qu’elles ne s’esclaffent bruyamment devant le folie des monde et des hommes. Demi-dieux, nous les contemplons, saisis, pétrifiés par leur force, leur énergie avec en arrière plan, le regard impertinent et ironique de Dominique Azambre. »